mercredi, octobre 07, 2015

Mon combat contre l’obésité. Ce combat pour la vie!


Moi à l'âge de 4 ans
L’alimentation et la forme physique sont deux sujets de conversation qui nous hante quotidiennement. Plonger dans la surinformation, les recommandations, les régimes, les images
corporelles modèles, l’alimentation saine vs la malbouffe, chacun se perd à sa façon dans ce tourbillon saillant. Bien que certaines personnes soient plutôt choyées par la nature génétique, d’autres comme moi, constate qu’un combat contre un surpoids sera imminent et pour la vie.

Je suis le parfait exemple de la jeune fille qui dès son jeune âge présentait des signes de surpoids. Physiquement active comme tout enfant l’est, l’initiation aux sports n’était toutefois pas une pratique familiale commune. Jusqu’à l’âge de 5 ans, j’étais la parfaite petite fille qui ne se questionnait pas sur son physique. Jusqu’au jour où les bourrelets sont apparus et la différence visuellement marquante. Dans mon cas, je ne crois pas avoir réalisé l’ampleur du problème avant l’adolescence où l’image du corps parfait nous est projetée comme une marque de commerce. Malgré ma conscience face au problème et aux commentaires vagues de mon entourage  sur la question ne m’effrayait plus ou moins.

Et un jour, je réalise que de mes 5 pieds 2 pouces, je pèse 220 lbs à 23 ans. Un parcours de vie inactif et une malbouffe quotidienne  sont bien évidemment les conséquences de ce corps gras. Totalement accepté par mon conjoint depuis déjà 9 ans, la question de séduction n’est plus une nécessité. L’acceptation de soi dans ce corps est devenu normal et le reflet dans le miroir un mensonge. L’appel de la maternité sonne à ma porte et mon souffle coupé en montant quelques marches  d’escalier me crée un choc spontané. Je ne peux plus continuer.

 


On entend tous parlé de régime miracle et malgré ma réticence aux régimes, j’aborde le sujet lors de mon examen annuel chez le médecin. J’enclenche la conversation avec lui sur la question de ma réserve à insurger des produits douteux dont les ingrédients ressemblent à des termes pharmaceutiques. Sa réponse me sidéra : France, bien que tu doutes des bienfaits de ce régime et de ses composantes, sache que tu n’es présentement pas en santé. Donc, il vaudrait possiblement mieux de l’essayer que de rester ainsi! Ta génétique ne joue pas en ta faveur et comme une personne diabétique, tu auras à combattre l’obésité toute ta vie. Ce moment restera à graver à jamais dans ma tête. Il fallait qu’une personne extérieure me dise la vérité sur mon état de santé pour que je comprenne finalement qu’il en était assez. En ajoutant quelques aveux sur mon intérêt à devenir une maman dans les prochaines années, mon médecin déroule en quelques phrases des mots simples mais francs qui me font réaliser que j’aurai à supporter le poids d’un enfant et qu’une vie dépendra de moi… je retourne à la maison exténuée et confuse. C’est le début d’une nouvelle vie.

Les mois qui suivirent se résumèrent à un régime strict qui me permit de perdre 70 lbs en 7 mois. Était-ce si magique ? Non, car ce n’était que temporaire ou comment dire… une aide pour retrouver un poids santé avant d’avoir mes deux petits hommes. Bien évidemment, une bonne prise de poids c’est installée (et en parti demeurée) avec les grossesses mais la prise de conscience c’est fait plus forte.

 

Près de 6 ans se sont écoulés et je ne cesse d’évoluer et d’explorer les possibilités qui me permettent de continuer à lutter contre l’obésité mais également d’éduquer mes enfants à l’importance d’une saine alimentation, de la pratique du sport au quotidien et du bien-être mental à apprivoiser : purées maison, collations santé, activités sportives, alimentation dirigée vers le végétalisme, sport, courses, courses officielles, entraînements, courses à obstacle, mise en forme, initiation aux sports pour les enfants, alimentation biologique, découvertes d’aliments plus sains et diversifiés, mise en place d’un programme pour la santé physique-alimentation-santé mentale au travail, page de motivation personnelle, découverte des MV, gym, premier don de sang, etc.

La course, je l’ai exploré à mon deuxième congé de maternité. Entrecoupée de séances de vélo (que j’adore), la course interpella par l’entremise d’un bon ami qui pratiquait ce sport religieusement. Ce bon ami, mon meilleur ami, je l’appelle fièrement mon ‘coach Benson’. Il est ma source d’inspiration première en ce qui attrait à mes entraînements de course à pieds. J’ai commencé tranquillement il y a maintenant 3 ans. J’ai eu des phases de courses creuses, des phases plutôt positives et certaines inexistantes. Mais, ces conseils m’ont toujours persuadé d’enfiler mes souliers et partir vagabonder. Puis, en octobre 2014, je me suis dit… Je pourrais courir un demi-marathon pour mes 30 ans ? J’ai enfilé mes souliers et je suis allée courir 21 km en 3 h.  Je l’ai fait sans entrainement donc je savais alors que je pouvais le faire pour vrai. Un an d’entrainement c’est écoulé dont 16 semaines intenses.  C’est Benson qui a couru 2 séances par semaine à mes côtés pour mon entrainement du demi-marathon que j’ai fait le 20 septembre dernier. Seize semaines intenses à parcourir de longues distances à des chaleurs record. Oui, c’était difficile. Il y a eu plusieurs ‘mauvaises’ courses qui m’ont découragé. Par contre, cette course représentait trop pour moi pour décider d’arrêter… je devais continuer!

On dit qu'il faut 6 mois pour changer une habitude ou en acquérir une nouvelle. Je crois qu'avec mes 3 ans de course mais surtout ma dernière année, je peux confirmer que l'entrainement/course fait maintenant partie de ma vie quotidienne. Pour moi, franchir la ligne d’arrivée ce dimanche-là, c’était me prouver que je pouvais réaliser quelque chose de bien, quelque chose de grandiose, quelque chose pour moi et pour contrer mon problème d’obésité. À la ligne d’arrivée, je me suis écroulée en larmes. Des larmes de fierté, de douleur, de bonheur et de gratitude. À ces émotions s’ajouta le décès de ma mère Nicole qui nous a quitté alors que mon premier petit homme n’avait que quelques mois et qui m’encourageait toujours dans chacune des phases de ma vie. Je l’ai donc amené avec moi lors de ses vingt-et-un kilomètres.


Mon moi active et heureuse avec ma famille et mon amoureux
Bien que mon combat ne s’arrête pas seulement à la pratique de la course, celle-ci prend une place plutôt importante dans ma vie pour mon soutien moral et physique. La musique qui vibre au fond de mes oreilles me fait vagabonder d'une idée à l'autre jusqu'à m'emporter vaguement à un profond silence intérieur... celui qui me fait sentir soudainement vivante. Ce moment où plus rien n'existe autre que le vide soudain qui m'envahit et me fait sentir totalement bien. J'adore ce moment!


J’adore ce moment qui me rappelle que je suis ici, maintenant. J’adore ce moment qui me fait croire que je suis surhumaine. Je contemple ce moment qui me permet de mériter fièrement la forme physique que j’ai. La course ce n’est pas tout… mais chacun de mes pas me permettent de croire un peu plus en moi. Et, ce premier 21 km fera partie de mon histoire à jamais !

Mon premier demi-marathon le 20 septembre 2015



dimanche, mai 31, 2015

À toi, le deuxième homme de ma vie

Mon premier amoureux, je l'ai rencontré sur l'heure du dîner à l'école secondaire il y a bientôt 15 ans. Il était tout le contraire de l'image dont je me faisais de l'homme. Par sa tendresse, ses attentions grandioses et sa gentillesse, il a conquit mon coeur dès qu'il m'a tendu la main. Cette première rencontre résultat des moments parfois difficiles et d'autres simplement magiques. Il y a eu une montagne de défis, de nouveautés et d'apprentissage dans notre longue relation. Il y a eu les études, le travail et finalement la famille. Toujours aussi follement amoureuse de lui, je n'ose imaginer ce que je ferais sans lui. Je sais à quel point mes moments creux et de remises en question le font souffrir en silence. Sa patience, sa générosité et ses caresses sont à elles seules un immense réconfort quotidien. Ses gros câlins, ses tendres caresses, ses sourires amoureux ne cessent de me rendre passionnément comblée d'un amour vrai. J'ai toujours dit être convaincue que personne d'autre ne pourrait m'aimer autant. J'en suis toujours convaincue 15 ans plus tard.

Alors que nous parlions de quelques amis célibataires, je réalisais à quel point trouver l'âme soeur semble complexe de nos jours. Les bars sont envahie par les jeunes et ne semblent plus être des endroits sécuritaires pour rencontrer une personne honnête qui cherche plus qu'un 'one night'. On communique avec nos amis par le biais des réseaux sociaux mais on les rencontre rarement en personne. Les cercles d'amis se rétrécissent. Par conséquent, la possibilité de rencontrer autrui devient plutôt difficile. Puis, il reste ce que j'appelle 'les magazines Sears pour date' soit les sites de rencontres.

Ouf! Les sites de rencontre. Non, je ne me suis jamais inscrite puisque je n'ai jamais été célibataire mais les échos reçus par certains m'ont assez traumatisé pour me dire que je suis vraiment chanceuse de ne pas y avoir recours. Bon, vous me direz possiblement que je généralise mais malgré ma bonne volonté à croire qu'il existe un minimum d'espoir dans ce système, j'aime croire que si j'avais à me créer un profil, la longueur textuelle, l'exactitude et la franchise en découlant éloignerait probablement 99.9 % des êtres mâles (et même féminines) qui liraient mon roman. C'est donc dans cette optique semi-humoristique que j'ai décidé de rédiger mon "faux descriptif" de femme "célibataire". Voici donc :


À toi, le deuxième homme de ma vie


Grande blonde de 5 pieds 8 pouces, yeux bleus, 120 lbs détrempée avec les seins remontées, voilà tout le contraire de moi. Si tu cherches une grande mince, une beauté fatale ou un corps de magazine, tu peux tout de suite fermer l'onglet de ton navigateur Web ou passer au prochain profil.

Chapitre 1 : Mon physique

Bien que je doute qu'un descriptif physique soit réellement nécessaire pour te faire croire que je suis la femme idéale, je n'hésiterai quand même pas à te mentionner que j'ai des problèmes d'estime personnel envers mon corps. Toutefois, mon orgueil intérieur est encore plus fort que ma piètre estime ce qui m'empêche d'être vague avec des termes qui pourraient te faire croire que je suis la blonde de 5 pieds 8 avec un minime excès de poids en utilisant les termes "grassette", "de taille moyenne" ou "bien proportionnée". Moi, j'ai un IMC de 32,8. Pour faire une histoire courte, j'ai arrêté de grandir vers l'âge de 15 ans quand j'ai atteint mon 5 pieds 2 pouces et j'ai jamais cessé d'élargir jusqu'à ce que je me prenne en main dans la 20taine. Malgré tout cela, je traine un excès de poids qui me catégorise dans une catégorie d'obésité, classe 1. Donc, à moins d'avoir eu une gastro + être couché sur le dos, les chances que tu puisses voir un ventre plat sont aussi plausible que de rencontrer une fée. Tu pourrais même croire que je suis un ange avec des ailes... mais j'aimerais t'avertir tout de suite que la peau qui pend en dessous de mes bras ne me permettrons jamais de m'envoler. Les vergetures que je traine depuis l'adolescence et qui se sont dupliquées lors de mes grossesses (ah oui, j'ai des enfants... lire au chapitre 24) ne me gênent pas tant. Mes fesses un peu plates manquent de rebonds et mes seins suivent la loi de la gravité. Si tu n'es donc pas trop désillusionné ou traumatisé, tu peux poursuivre au prochain point.

Chapitre 5 : Bagage familial et priorités

Toute personne vient avec un bagage... et par cela, je ne veux pas dire une belle valise pour aller se faire griller dans le Sud. Non, je parle des valeurs familiales fondamentales, de savoir vivre et de gros bons sens. Je ne te ferai pas croire que j'ai grandi dans une belle maison avec une famille parfaite parce que possiblement que les bons et mauvais souvenirs de ma jeunesse continuent leur répercussion au bord de ma crise de la 30taine (ah oui, j'ai trente ans... lire au chapitre 32). Ma relation mère-fille n'a jamais eu lieu et a possiblement joué sur plusieurs phases dépressives de ma vie mais ma relation grand-mère/petite fille a heureusement compensé en faisant de moi une personne choyée par des valeurs essentielles et un amour propre pour ma famille.

Bien que j'aime croire que je suis une mère dévouée, ma famille et mon petit cercle d'amis demeurent une priorité. Donc, si jamais tu te rends jusqu'à une rencontre amicale en compagnie des êtres qui me sont chères, tourne ta langue 100 fois avant de dire un commentaire qui pourraient choquer, blesser ou atteindre personnellement l'un deux. Dans notre groupe d'amie de filles, tu dois passer la certification de ABMBF (Approved by my best friends - voir chapitre 38). Il y a aussi la certification ABMK (Approved by my kids) et ABMF (Approved by my family).

Pour revenir au bagage, le mien comporte beaucoup d'émotions négatives et de bons souvenirs. Tu as donc une chance sur deux de devoir écouter un épisode dramatique si je te parle de mon passé ou encore de folies et d'histoires spectaculaires. Pile ou face ? o.O

Chapitre 7 : La maturité

J'ai compris au fil des ans qu'un homme et la maturité c'est comme une zone grise. Pour moi, un gars mature, c'est essentiel. Bref, si jamais pour toi le mot maturité sonne vide dans ta tête ou te fait évacuer des sons douteux, tu peux toute de suite fermer l'onglet de ton navigateur Web ou passer au prochain profil.

Chapitre 15 : L'alimentation

Bon! Malgré le dernier numéro de Ricardo qui lui aussi a décidé de faire du préjugé qu'un homme ça mange de la viande et cuit sur le BBQ, laisse moi te dire que si tu veux manger de la viande tous les soirs, il va falloir que tu aie de très bons arguments. À l'ère présent, les légumes bio, les protéines végétales et le mieux vivre par l'alimentation est essentiel. Si pour toi tout ce qui est vert te dégoute... j'aimerais t'avertir tout de suite que tu vas trouver nos rencontres culinaires assez déprimantes.

Chapitre 17 : Mes défauts (âmes sensibles s'abstenir)

Je ne te lancerai pas la première pierre, je vais donc t'énumérer tout de suite mes défauts avant d'aller plus loin. Ainsi, tu seras avertie de mes faiblesses et problèmes psychologiques profonds.

Pour faire une liste courte : ambitieuse, perfectionniste, contrôlante, dépendante et indépendante (selon les jours), chialeuse, rancunière, orgueilleuse, démotivée, impatiente, je sacre beaucoup trop et j'ai besoin qu'on court m'acheter du chocolat/mets chinois/crevettes/crème glacée (ou autres) quand je suis PMS. J'ai une remise en question existentielle tous les 6 mois et attention je nettoie une pièce en profondeur quand je suis PMS... ça peut ressembler à une tornade qui passe avant que se soit ultra propre et que j'ai décidé de donner la moitié des choses qui se trouvaient dans la salle y compris les tiennes.

Chapitre 35 : Top 4 des incontournables que je déteste chez les hommes

  1. Un homme qui crache... mouche toi ou avale comme tout le monde! Si tu crache... une seule fois, je risque de te renvoyer une bonne claque en arrière de la tête et possiblement vomir le gros steak sur le BBQ de Ricardo que tu viendras de me faire cuire.
  2. Une homme qui fait des "fingers"! Toute ma jeunesse, j'ai vu ma mère en faire pour diverses bonnes et mauvaises raisons mais ce geste à résulter en moi un dégoût et une association directe avec le manque de savoir vivre, la pauvreté intellectuelle et le désarroi. J'ai rien à ajouter de plus.
  3. Un homme qui boit! Si tu as besoin d'alcool pour avoir du fun ou encore simplement pour écouter ton hockey tous les soirs de la semaine, tu peux possiblement oublier un futur stable en ma compagnie. L'alcool pour moi, c'est un breuvage d'occasion qui se résume à une fois par semaine ou moins. Les jus de légumes verts agrémentés de fruits c'est super bon en passant!
  4. Un douchebag! Pas besoin de plus de détails...

Chapitre 36 : Top 5 des incontournables que je trouve séduisant chez les hommes

  1. Un homme viril! Bon, mais qu'est-ce que la définition de viril... C'est un homme qui ne crie pas quand il voit une abeille. C'est un homme qui fait des tâches ménagères, qui sue en ''chest", qui est un peu sale mais qui sent quand même bon! 
  2. Un homme remplie de ressource et d'intelligence. Moi, j'adore l'histoire et les détails de certains aspects parfois inutiles d'un sujet bénin. J'ai besoin que tu puisse me raconter, m'apprendre et me ressourcer chaque jour avec des nouveaux sujets. Puis, avec les années possiblement que tu devras terminer mes phrases et trouver les mots que je cherche en disant simplement ''l'affaire dans le coin" ou ''l'autre jour quand on était dans l'auto''. Oui, malgré ma passion d'aimer apprendre, j'ai un petit problème d'attention et j'ai la mémoire de Doris dans Nemo.
  3. Un homme sportif! Bien que j'aime avoir mon temps pour courir et faire des km de vélo seule, j'aimerais bien partager quelques courses à tes cotés. Pour moi, l'activité physique fait parti d'un débat journalier. J'aurai besoin de ton support, de ta patience et d'un coup pied au cul de temps en temps. 
  4. Un homme avec des ambitions. Parce que la vie ne s'arrête pas seulement ici quand on croit avoir atteint le summum. Il existe toujours plus, des horizons à découvrir et des folies à réaliser.
  5. Un bon père de famille. Mes enfants sont ma plus grande réussite. Pour moi, un papa présent, attentionné, dévoué, patient et qui n'a pas peur du ridicule en portant un costume de super héros un beau jeudi soir à l'épicerie pour faire plaisir à mes enfants, c'est primordial. 

Chapitre 40 : Les tâches ménagères

J'ai appris avec les années qu'on devait trancher et laisser tomber parfois certains combats. Par contre, puisque j'ai la chance de te le dire tout de suite, je vais être claire, nette et précise. Si tu vis dans un bordel qui sent les chaussettes sales, que tu as jamais laver ton micro-onde ou encore que je viens de t'apprendre qu'une maison ce n'est pas auto-nettoyant, tu peux toujours engager une femme de ménage et prendre un cours 101 de base sur la propreté. J'ai mi 15 ans à mettre mon premier homme propre, je m'attends à ce que je seconds le soit dès notre première rencontre!

Chapitre 46 : Mes folies sportives

Je découvre un intérêt pour les sports depuis bientôt 3 ans. Je bouge plus, je m'implique dans la vie des gens actifs et j'essaie de faire de nouvelles connaissances par le biais d'activités sportives. Je ne suis pas une pro, ni une passionnée mais je tente à croire que j'irai plus loin qu'au bout de mon sofa. La course me détend, le vélo me donne des ailes, danser sur une musique vibrante me rend ivre et vivante, me dépasser lors de course à obstacles me laisse croire que je suis une superhéros et lorsque je fais de la boxe, je me sens comme Rocky! Je n'ai jamais été une athlète, je n'en serai probablement jamais une mais j'aime croire que la musique dans mes oreilles me fera aller toujours plus loin.

Avec mes folies sportives, vient mes mésaventures sportives. J'ai déjà fait un vol plané en courant dans le Centre sportif, j'ai couru avec des leggings qui voulaient quitter mes jambes, j'ai du me reconditionner les muscles du périnée pour courir avec une Divacup (il se pourrait que tu n'aie aucune idée ce que c'est... et c'est normal puisque si tu en fais usage, je vais avoir de sérieuses questions pour toi!), j'ai déjà évité un ''road kill'' de marmotte à vélo en criant avec un son aigu que je ne connaissais pas avant cet événement... etc!

Chapitre 50 : Simplement moi!

Alors que je dois te sembler être la personne la plus disjonctée, j'aimerais quand même spécifier que je suis une personne totalement ouverte sur le monde. Je te sourirai avec les yeux les plus spontanées qui soient. Je serai franche, aimante et totalement enjouée à découvrir le monde à tes côtés pendant que tu m'apprendras davantage sur celui-ci. Je serai présente, bienveillante, attentionnée. Je t'écouterai me raconter tes peines, tes exploits et vivrai avec toi les moments les plus fous. Je te cuisinerai des plats colorés et savoureux. Je serai toujours collé à toi sans relâche et t'aimerai d'un amour vrai et spontané. Je n'aurai pas peur de te dire 'Je t'aime' et je ne me lacerai jamais de nos moments d'intimité. Notre couple ne sera pas un conte de fée mais je travaillai sans relâche à le faire avancer. Je te communiquerai mes inquiétudes et partagerai mes craintes afin que tu puisse te sentir indispensable à mon bien-être et un super héros à mes yeux pétillants. Tu ne remplaceras jamais le premier homme que j'ai aimé (qui possiblement est mort puisqu'il y a aucune autre raison pour justifier une séparation) mais je serai prête à te laisser me convaincre que tu es le premier 'deuxième' homme de ma vie.

Si tu as réussis à lire ce texte de 50 chapitres, j'imagine que tu es soit un étudiant en psychologie et que tu fais une thèse que les femmes névrosées, soit un homme bien amusée de reconnaître tous les aspects d'une femme psychologiquement atteinte par la folie. Si jamais tu es réellement intéressé après ce mémoire sur ma personne, que ça n'implique pas un 'one night' ou un pari entre amis de gars, tu peux oser m'écrire un message en privé, sinon il est vraiment temps que tu ferme l'onglet de ton navigateur Web ou passe au prochain profil!!!